IL MARE VERTICALE<
Tu regardes les toiles peintes de Piero Gucione, et te voilà comme un naufragé, inondé, noyé dans les mers qu'il peint avec obstination et devotion, une recherche de la vérité comme un Grall intime et universel. On peut y bruler une vie entière comme l'écrit Enzo Siciliano (qui lui n'est pas sicilien mais romain)
Vi raconta senza racconto ma con la sola forza della poesia la concentrazione assoluta sull'azzuro(M.Goldin)
Elle est retrouvée. Quoi ? - L'éternité
C'est la mer allée avec le soleil
Il mare è senza strade, il mare è senza spiegazioni (A.Barrico)
Il mare verticale
Comme Plasson, un des personnages de l'inclassable roman (poème en prose, conte philosophique?) de Barrico "Ocean Mare" qui peint la mer, rien que la mer avec l'eau de la mer chaque soir, une petite barque vient le chercher, peu avant le coucher du soleil, quand l'eau déjà lui arrive au coeur et qui inlassablement peint des toiles qui resteront immaculées. Il y a aussi Bartleboom ce savant sentimental qui traine en vain avec ses instruments et ses cahiers sans trouver jamais. Ou commence la fin de la mer ? Et qui pense que quelque part dans le monde il rencontrera un jour une femme qui sera sa femme, et chaque jour depuis des années il lui écrit. il n'a pas de nom ni d'adresse à mettre sur ces enveloppes mais il a une vie à raconter et il pense que lorsqu'ils se rencontreront cela sera beau de posers sur ses genoux cette boite pleine de lettres et de lui dire - Je t'attendais. Bartleboom qui ècrit aussi une Encyclopédie des limites qui finira par devenir un livre qui n'avait pas de fin. un livre infini. C'ètait absurde et çà l'amusait.
Il grido della luna
Il arrive aussi que piero Guccione nous peigne un bateau
Le port de Messine
Océano Mare est un roman d'aventure melant Conrad et Melville qui parle de sept personnages, sept naufragés au destin romanesque ou tragique réunis dans une pension "posée sur la corniche ultime du monde" au bord de l'océan, qui avait cette beauté que seuls peuvent avoir les vaincus. Et la limpidité de ce qui est faible. Et la solitude, parfaite de ce qui s'est perdu .
Siracusa