Tragica Commedia all'italiana

Dino Risi est mort, il faisait partie de ces metteurs en scène avec Ettore Scola, Mario Monicelli et Luigi Comencini que j'aime énormément.

Spécialisé en psychiatrie il avait tout abandonné pour se consacrer au cinéma (où il faisait un peu le psy quand meme) fatigué disait-il de soigner des gens qui ne guérissent pas. Ses films doux amers, tellement comiques qui en meme temps détaillaient les petits (et les gros...) travers de la société italienne dans les années 70.

il avait commencé avec la série des "Pain, amour et...jalousie, fantaisie où les amusantes aventures du maréchal Carotenuto qui a fait aimer l'uniforme à ma maman. Vittorio de Sica le premier latin lover du cinéma..

La femme du pretre avec la Loren et Mastroianni, le Fanfaron (il sorpasso)  le premier road moavie du cinéma ou un Gassman insolent, tonitruant mais irrésistible s'occupe de l'initiation d'un jeune étudiant un peu naif (jean Louis Trintignant) et meme deux films avec Coluche dont Dagobert et le Fou de guerre.

Les monstres (Gassman, Tognazzi) film a sketch où les italiens qu'ils met en scène sont un peu des monstres avec leurs difficultés à devenir honnetes citoyens, maris fidèles, amis sincères ou juges impartiaux. C'est aussi une critique du systeme politique italien.

Mon préféré "parfum de femme" avec Vittorio Gassman, l'histoire du capitaine Fausto devenu aveugle après un accident qui se rend a Naples pour rendre visite à un ami, aveugle lui aussi, en compagnie d'un timide et jeune aide de camp. Don juan impénitent, insupportable (il reconnait la présence d'une femme à son parfum) Il dissimule son désespoir sous le cynisme, le mépris et l'arrogance et ne supporte pas la pitié.  Il a décidé en compagnie de son ami napolitain d'en finir avec la vie  jusqu'à ce qu'il rencontre l'amour. Le personnage est insupportable, détestable parfois pourtant sa souffrance et son mal etre affleure sans cesse d'une façon bouleversante et lui donne une humanité qui te serre le coeur. Une des meilleures interprétations de Vittorio Gassman.

Comments

[elle]

Ciao Fino
io sono nata in francia, ma quando miei genitori hanno lasciato la slovènia si chiamava ancora la Yougoslavie. Riguardo il post tuo chi parleva dell'india, la mia sorella piu grande (siamo 7 fratelle e sorelle...) lavora aux services culturels dell'ambasciata di Francia, fa due anni che lei si trova in missione a Colombo, nel Sri Lanka. Non ho iniziato la lettura del tuo libro, solo una occhiata cosi, penso un libro è una cosa cosi intima chi parlera senza dubbio di te. Come scrittore trane quelli siciliani che amo tanto mi piacionno Magris, Barrico è il francese Daniel Pennac. Ti auguro una buona serata e ti ringrazio per la tua fedelta a questo giovanissimo e cosi imperfetto blog.

[Fino]

Ciao Elle, per fortuna Monicelli e Scola fanno sempre dei grandi film.
Nella tua risposta mi hai detto che tuo è sloveno. Lui lasciò la sua patria quando ancora c'era La Jugloslavia?
Buona giornata
Fino